Tour de ville avec Rakor
- collectifaici
- 14 févr. 2015
- 1 min de lecture
« J’aime bien avoir des bombes sur moi. » Pourtant, ce lycéen n'est pas dangereux. Il parle juste un peu bizarrement, de blaze (un nom), de crew (un clan), de panel (un train) ou de posage (une signature). Et puis, il a une drôle de façon de s’orienter : « je suis capable d’aller à Avignon en me repérant simplement avec les graffitis. » Il cite quelques graffeurs légaux et précise que, lui, fait plutôt dans le vandale. « C’est pas pire que toute la pub qu’il y a en ville. » Il est le Rakor qui orne les poubelles, les panneaux de signalisation voire quelques camions narbonnais. « Bon, comme je n’aimerais pas que l’on fasse ça sur ma voiture, je ne graffe que les camions déjà tagués, par respect. » Et puis, il ne touche pas non plus aux bâtiments patrimoniaux et ne graffe jamais sur un autre graff, à moins de pouvoir faire mieux.
A RETENIR :
« Tant que t’as pas fait de train, t’es pas un bon graffeur. » R.
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